100ème anniversaire de la grève victorieuse des Pen Sardinières bretonnes sous la conduite de Joséphine Pencallet conseillée par Charles Tillon

Alors que l’euro-séparatisme breton piteusement suivi par l’euro-gauche voudrait faire croire que l’histoire bretonne est synonyme d’anti-jacobinisme primaire, d’euro-indépendantisme travesti en autonomisme, de rejet de la langue française, de refus larvé de la laïcité, de suivisme à l’égard du MEDEF breton (cf l’épisode archi-confus des “Bonnets rouges”), alors que le néo-féminisme bourgeois voudrait effacer l’histoire du féminisme populaire porté par le jeune PCF-SFIC, alors véritable parti de l’avant-garde, nous sommes fiers de rappeler la grève héroïque et victorieuse des Pensardinières et de leur déléguée, la camarade Joséphine Pencallet.
Celle-ci devint par la suite l’une des premières femmes élues sur une liste municipale à l’instigation du jeune et dynamique PCF-SFIC alors même que les femmes n’avaient pas encore le droit de vote! Un droit qu’elles n’obtiendront qu’en 1945 sur l’insistance de Fernand Grenier, le député communiste qui représentait le PCF auprès du Comité National de Libération de Londres (l’ancêtre du CNR).

Honneur aussi à Charles Tillon, l’héroîque dirigeant des Mutins de la Mer Noire en 1919 (lui, André Marty et l’institutrice bolchévique Jeanne Labourbe haranguèrent leurs camarades, les matelots de la Marine française que Clémenceau avait envoyée à Odessa pour tirer sur les ouvriers bolchéviks de Crimée; finalement les autorités françaises durent renoncer à leur équipée contre-révolutionnaire; Jeanne Labourbe fut assassinée par les “Blancs” et Tillon et Marty écopèrent de quelques années de bagne…).


Futur auteur de l’Appel à la Résistance courageusement lancé le 17 juin 1940 à partir du sol national, en pleine avancée allemande, Tillon, alors membre du Bureau politique du PCF, représentait en 1924 la CGTU auprès des ouvrières de Douarnenez. Sous l’Occupation, il devint le chef de file national des Francs-Tireurs et Partisans, de loin la force principale de la Résistance armée sur le sol national, Duclos et Frachon dirigeant alors politiquement l’activité clandestine des réseaux communistes, bêtes noires des Allemands. 


Oui les “Bleus de Bretagne” et les “Rouges” existent toujours et nos jeunes camarades du PRCF breton ne laisseront pas le Parti Maastrichtien Unique du capital rallié par les séparatistes bretons et autres réactionnaires de toute espèce occulter leur souvenir inspirant ! 

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